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MORCEAU D’ARCHITECTURE – RL NETJER – G∴L∴T∴I∴ – Conscience, Les nouvelles frontières

  • GLTI
  • 26 nov. 2019
  • 15 min de lecture

La force de l’habitude nous fait souvent oublier que nous sommes rassemblés ce soir dans un lieu particulier, fortement symbolique, avec un rituel qui nous invite au voyage. Au sein de cet espace, image de l’univers, toute une procédure initiatique nous rappelle que nous avons opté pour un chemin spécifique de découvertes personnelles en choisissant une voie progressive et collective plutôt qu’une voie d’éveil individuel ou qu’une voie mystique.

Ce parcours passe par la compréhension de soi, du monde et comme c’est par la conscience que nous sommes reliés il m’a paru important d’approcher ce concept de CONSCIENCE.

Ce travail  va essayer de parler de la conscience non pas d’un point de vue psychanalytique ou neurologique mais plutôt comme d’une faculté énigmatique qui nous habite et nous échappe.

Que ce soient les psychanalystes où les maîtres zen, tous essaient de nous connecter à cette énergie sans nom, sans localité, sans temporalité qui nous fait exister.

Cette notion de conscience n’est pas toujours présente à notre esprit, nous sommes souvent en mode automatique, perdu dans nos pensées loin du moment présent et souvent peu en prise avec la réalité que nous traversons.

Ainsi, il nous arrive parfois au volant d’être envahi par des idées et en toute inconscience nous assurons les fonctions nécessaires à notre sécurité.

Il faut être confronté à une situation ultime, comme la peur, pour subitement reprendre conscience de la réalité vécue ici et maintenant. La plupart du temps nous sommes des êtres endormis. La quête de l’éveil est similaire à la recherche de la lumière et  l’objet de ce travail est d’essayer de lever le voile sur certains aspects de cette conscience endormie.

Dans ce temple qui nous abrite, nos prédécesseurs, nous ont laissé quelques pistes qui prennent aujourd’hui un éclairage particulier à la lueur de travaux scientifiques reconnus, qui commencent à être vulgarisés, à savoir :

  • La conscience est non locale et n’est pas le produit du cerveau.

  • Nous sommes des êtres spirituels par nature et non par culture.

  • Nous sommes tous issus et reliés à la même source comme le suggère notre chaîne d’union

Pour vous faire entrevoir la nature de ces recherches et leurs conséquences, je vous propose d’articuler ce travail autour de 3 thèmes

– L’émergence de la conscience dans les sciences.

– Des recherches qui interrogent.

– La FM est-elle toujours d’actualité ?

Longtemps associée et confondue avec l’esprit ou le « for intérieur » ou parfois « l’être », cette notion de conscience échappe souvent à l’entendement tant elle a été utilisée et détournée.

La conscience n’est pas quelque chose qui apparaît, elle est ce par quoi toute chose apparaît.

Elle est ce que l’on sent et ce que l’on sait de soi, d’autrui et du monde, cette conscience peut être analytique et intuitive. En ce sens, elle englobe l’appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité.

Cette conscience du moment, de l’objet et de soi, dans le temps et l’espace est souvent définie par des états qui sont classifiés arbitrairement comme :

  • Des états normaux

  • Des états altérés par (maladies, traumatismes, pathologies …)

  • Des états modifiés ou amplifiés par (psychotropes ou stimulations psychosensorielles ; exemple la méditation ou les sons).

Fait unique dans ce monde très cartésien, la notion de conscience après avoir été longtemps éloignée des sciences revient avec force en bousculant tout l’édifice de notre univers matérialiste.

Depuis quelques décennies, une révolution copernicienne est en marche et amène, selon certains une fracture plus radicale que l’avènement de l’héliocentrisme.

Cette révolution post-matérialiste, alimentée par des travaux reconnus commence à impacter et modifier notre compréhension du monde.

Le 20e siècle a été celui de la physique, avec la théorie de la relativité et la mécanique quantique, le 21e siècle, est le siècle de la biologie avec le séquençage complet de l’ADN humain et celui de l’informatique avec Internet et l’intelligence artificielle.

Ce 21e siècle, avec la multiplication de la puissance de calcul et l’arrivée de matériels complexes (scanner IRM), est celui de la recherche sur le cerveau et de l’intelligence artificielle avec toutes les travaux connexes (apprentissage des savoirs, étude des mécanismes, de la cognition, etc.)

Tous ces travaux convergent vers des questions fondamentales :

  • Qu’est-ce que l’intelligence ?

  • Qu’est-ce que la conscience ?

  • Cette conscience est-elle intérieure ou extérieur à nous ?

  • Cette conscience obéit elle à un déterminisme biologique ou est-elle holistique ?

  • La conscience est-elle individuelle ou collective ?

La genèse de tous ces travaux est souvent associée à deux noms, souvent cités en référence :– Pierre Teilhard de Chardin, le jésuite paléontologue et philosophe

– Le physiciens allemands Werner Heisenberg qui fut le premier à proposer un formalisme matriciel pour la physique Quantique.

Le premier, Pierre Teilhard de Chardin suscite un regain de curiosité depuis que les prophètes du Net le présentent comme l’un des leurs. Qui eut prédit qu’un demi-siècle après sa disparition, en 1955, à 73 ans, ce père jésuite, plutôt mal vu du Vatican, serait considéré comme un visionnaire ?Comme un théoricien des liens qui, chaque jour, relient plus étroitement les hommes entre eux. Publié en 1955, son livre « Le Phénomène humain » est l’aboutissement de ses réflexions sur l’origine et le devenir de l’homme.Leur modernité saute aux yeux. Teilhard est un darwiniste enthousiaste. Il se réfère aux lois de l’évolution et les prolonge, en expliquant qu’après l’apparition de l’homme, un processus, tout aussi irrésistible s’est mis en branle, qui mêle psychisme et matière et pousse l’humanité à toujours plus de convergence.Teilhard parle de « socialisation » pour désigner cette propension des humains à s’organiser en communautés de plus en plus larges, de plus en plus dépendantes les unes des autres. Il appelle « Noosphère » ces ensembles conscients qui enserrent la planète d’une pensée toujours plus réfléchie

.

Très tôt, Teilhard eut l’intuition que les moyens modernes de communication, allaient favoriser une « conscience collective de l’humanité ».

Le second Werner Heisenberg, (1901-1976) est un chercheur physicien et mathématicien qui s’inscrit dans la lignée de ses pairs que sont PLANCK, EINSTEIN, BOHR, DE BREUIL, PAULI.Il est considéré comme le père de la physique moderne qui apparaît dès 1925 car il fut le premier à proposer un formalisme matriciel et à énoncer le principe d’incertitude au cœur de la matière avec une approche peu orthodoxe. Pour lui c’est la théorie qui impose qu’on ne puisse pas observer précisément la trajectoire d’un électron et il privilégie la mesure et l’observation. C’est ce qui lui sera reproché par ses pairs.Ses travaux donnent un éclairage surprenant sur la compréhension de la nature dualiste de la lumière qui est soit corpusculaire ou ondulatoire ou les deux à la fois ? Initiés par BOHR (thèse probabiliste), puis théorisés par Heisenberg, (thèse incertitude) ces travaux furent enrichis par Max Born et  Erwin Schrödinger.La théorie admettait des phénomènes étranges et mystérieux, qui défiaient la raison, à l’origine d’une furieuse polémique animée par Albert Einstein défenseur d’une thèse matérialiste et déterministe.Il faudra attendre 1964 pour que John Bell formule unethéorie mathématique originale (les théories dites « à variables cachées) pour déterminer les conditions expérimentales à mettre en œuvre pour lever toutes ces interrogations. Puis à partir des années 1970, John Clauser réalise la première expérience qui est reprise et affinée par  le français Alain ASPECT  mettant fin,  à partir des années 1980,  à plus de 40 ans de débat. Le grand Albert avait tort d’avoir raison dans son système qui demeurait fermé. Quels étaient les enjeux :La lumière et la matière tel qu’elle était comprise ne répondait pas à ce bel ordonnancement déterministe, auquel tout le monde avait souscrit avec la mécanique relativiste.En effet dans l’infiniment petit toutes les lois de la physique classique ne s’appliquent plus.Avec toutes les particules élémentaires subatomiques on observe des comportements bizarres contre-intuitifs, qui défient la raison (proton, neutron, neutrino, muons, etc.) et il faut repenser le monde de la matière avec de nouveaux outils conceptuels.Ainsi par exemple si on bombarde une cible avec des électrons en les faisant passer par deux fentes, (fenêtre de Young) l’électron se comporte soit comme une particule de matière soit comme une onde.De plus, il peut parfois passer par “deux chemins à la fois”. Cette combinaison est connue comme un état de superposition.Si un observateur est introduit dans l’expérience, pour vérifier ce qui arrive à l’électron qui est projeté sur la cible, le résultat en est modifié, l’électron devient une particule et abandonne ses caractéristiques d’onde.De plus, si l’observateur intervient en toute fin d’expérience juste avant l’impact de l’électron sur la cible, le déroulement initial en est modifié comme si la particule pouvait remonter le temps pour modifier le résultat.Autre phénomène des plus intrigants est ce que l’on appelle l’intrication quantique (ou enchevêtrement quantique), un phénomène dans lequel deux particules (ou groupes de particules) ont des états quantiques dépendant l’un de l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare.

Les résultats de ces travaux bouleversent les représentations du monde auxquelles nous sommes viscéralement attachés. Aujourd’hui toutes ces particularités du monde subatomique sont mondialement admises.

Alors quel rapport avec la Conscience ?

La mécanique quantique est présente au cœur de la vie et ouvre tout un espace de réflexion, très loin de notre façon de penser déterministe et dualiste, ce qui fit dire à certain :

Aujourd’hui des pans entiers de la biologie sont revisités avec un regard neuf par exemple :La perception du champ magnétique terrestre, lors de la migration des rouges-gorges, est compris et étudié avec le regard de l’intrication quantique, il en est de même pour l’étude de la métamorphose des têtards en grenouille, la photosynthèse des végétaux, etc.

Notre perception du monde serait voilée par un rideau derrière lequel tous les possibles sont en potentiels et non déterminés. Les choses deviennent réelles quand on soulève le rideau.

Ce qui énervait A Einstein qui affirmait :

La physique quantique montre que la réalité est interdépendante de la conscience humaine. C’est l’observation consciente qui créée l’effondrement des ondes en particules. Elle montre que la lumière est une onde et que l’acte d’observation la fait devenir une particule.

Toutes ces recherches montrent une interaction très forte entre matière et observateur :« L’observateur crée l’objet observé »« Par un simple regard, l’observateur devient créateur dans le microcosme »

Ce domaine de recherche, si déroutant, est à la jonction de la physique et de la métaphysique.

Pour de nombreux chercheurs l’objectivité de l’observation est une illusion et la conscience doit avoir un rôle actif dans la théorie quantique. Il existerait ainsi deux réalités :- La vérité relative que l’homme perçoit par ses sens et une autre vérité « ultime »qui est la vraie nature du monde. La notion de matière devient un concept inévitablement lié à la conscience et à l’informations.

Pour Huber REEVE : « 

Ainsi l’étude de la conscience n’échappe pas à ces nouvelles règles. Même si certaines idées sont encore théoriques et spéculatives, elles alimentent de nombreux travaux de recherche.Pour illustrer mon propos, j’ai retenu trois publications significatives.

C’est à l’université de Princeton (New Jersey, Etats-Unis) que fut mis en évidence pour la première fois un aspect méconnu de la relation de la conscience de l’homme avec le monde physique.L’étude « Global Consciousness Project » est née lorsque le physicien Helmut Schmidt eut l’idée, à la fin des années 1960, d’étudier en physique quantique l’influence de l’observateur en demandant à des expérimentateurs de prédire de quel côté un photon se dirigerait, après avoir frappé un miroir semi-réfléchissant. Ce dispositif étant difficile à utiliser aussi souvent que le demandait ses expériences, Schmidt décida d’utiliser des générateurs de hasard (GNA) basés sur l’indéterminisme quantique. Dans les années 1980, le Docteur Roger Nelson plaça des GNA dans l’espace occupé par des groupes de personnes pratiquant la méditation. Il constata alors, à son grand étonnement, que les générateurs aléatoires d’électrons subissaient l’influence des méditants. Plus tard, le chercheur Dean Radin, de l’université du Nevada, eut l’idée d’interconnecter, via Internet, plusieurs générateurs de hasard (GNA) à travers le monde pour tester la réalité d’une forme de conscience collective.

Ce réseau mondial de générateurs aléatoires a montré des anomalies de fonctionnement en relation avec des événements touchant des millions de personnes.C’est ainsi que les détecteurs d’émotions de la noosphère s’affolèrent à l’occasion des cérémonies d’adieu dédiées à Mère Teresa de Calcutta décédée le 5 septembre 1997. Et depuis lors, tous les ans, une vingtaine événements internationaux sont marqués par ces mouvements d’humeur quantiques.

Ces résultats interrogent l’image commune de notre monde. Personne ne sait encore comment expliquer ces relations subtiles entre des événements d’importance pour les hommes et les données, obtenues mathématiquement, mais elles sont indéniables aujourd’hui.

A l’évidence que le monde physique et le monde de l’esprit humain sont liés par une relation qui reste encore inconnue » (source INREES).Dès les années 1998, la conscience n’est plus un concept mais un phénomène que l’on peut appréhender par ses manifestations.

Malgré le démenti célèbre qui confina Albert Einstein dans sa relativité restreinte, montrant son incapacité à imaginer un nouveau champ de réflexion. Les controverses sont encore présentes et vives, pour les chercheurs animés par une approche matérialiste, ces travaux ne sont pas acceptables car ils brisent deux axiomes sur lesquels nos sociétés cartésiennes reposent.

1

er

axiome : « Le vrai est démontrable », dans le cas de cette expérience on observe sans expliquer.

2

e

axiome : « Le démontrable est vrai », si on ne peut pas expliquer, l’expérience n’est pas valide.

Mais, si j’ai bien compris, une partie des théorèmes d’incomplétude de Gödel (deux théorèmes célèbres de logique mathématique,) « On ne peut pas démontrer qu’un système d’axiome est cohérent en restant à l’intérieur du système ».Autrement dit :- Ce n’est pas parce que l’on ne peut pas expliquer et démontrer un phénomène qu’il n’existe pas.- Pour proposer un modèle qui fonctionne, il faut sortir du système et créer un nouvel espace de raisonnement.

Tous ces freins conceptuels n’arrêtent pas, de nouvelles publications, ainsi dans la longue saga des études scientifiques liées à la conscience, une thèse jugée iconoclaste a reçu les honneurs à l’Université de Reims, faculté de médecine.Ce 15 décembre 2014, l’étudiant en médecine François Lallier présente sa thèse de doctorat et obtient les honneurs. Mais ce n’est pas sa rigueur médicale ni ses qualités intrinsèques qui distinguent cette thèse, mais son sujet : « les expériences dites de mort imminente, ou EMI. » Dans cette thèse il est dit en bref que : des gens ayant côtoyé la mort de près rapportent avoir été conscients, après leur mort, avoir vu les efforts de réanimation tentés sur eux, et s’être sentis plus conscients que jamais alors que leur électro-encéphalogramme était plat ! La suite est encore plus incroyable. Puisque bon nombre de ces mourants décrivent une extase typiquement mystique (la phase dite transcendantale), et prétendent souvent avoir rencontré un Être de lumière, ou des familiers déjà décédés. Ces gens sont généralement transformés en profondeur par l’expérience, et ce, à vie ! La plupart disent ne plus craindre la mort.D’autres études montrent que plusieurs patients interrogés après une EMI, ont ramené des informations révélées exactes qu’ils ne pouvaient pas connaitre dans l’espace ou ils étaient confinés en mort cérébrale.Comme si la conscience avait la possibilité de s’extraire des contingences de la matière en s’affranchissant du temps et de l’espace.

Ce qui est très intéressant c’est le ton de l’article qui relate cet évènement. Le chroniqueur du media (WUKALI, média national et international art science et culture) titre « Une thèse iconoclaste reçoit les honneurs à l’Université de Reims – Du rififi dans les neurosciences ?

L’auteur de cet article partagé entre la colère, le mépris et l’intérêt traite avec morgue et ironie du sujet. Je cite les passages significatifs : »

L’auteur de cet article est consterné et il conclut

Donc cette thèse bouscule l’orthodoxie matérialiste en affirmant que la conscience n’est pas locale, et qu’elle n’est pas le produit du cerveau.

Troisième histoire pour donner une autre idée des propriétés de la conscience.

L’ethno botaniste Romuald LETERRIER spécialiste de la pharmacopée amérindienne et des traditions chamaniques, a étudié plusieurs dizaines d’années les pratiques liées à l’ayahuasca. Cette décoction employée par de nombreux groupes indiens de l’Amazonie occidentale est une boisson issue de plusieurs lianes. Ces pratiques sont à usage thérapeutiques, divinatoires ou religieux.Dans son dernier livre « la danse du serpent » Romuald LETERRIER livre quelques données qui interrogent à savoir:

– La conscience peut explorer de nouveaux mondes, qui échappent à nos sens.

Pour ces voyageurs d’un genre particulier, l’auteur explique que durant leurs expériences ils ramènent de l’information de l’invisible et, de plus, il arrive que des participants qui ne se connaissent pas, vivent des expériences en interaction comme dans un voyage immobile.Il existerait trois types de voyages en fonction des lianes utilisées :

– Voyage thérapeutique pour trouver le soin adéquat qui traite tous les niveaux de la réalité de l’être en souffrance (corps, Ames esprits)

– Voyage initiatique pour trouver une réponse à une question particulière

– Voyage cosmologique pour découvrir l’univers et les mondes habités (vitesses instantanées, aucune limite d’espace)

Il serait possible de continuer d’énumérer un grand nombre de bizarreries qui interrogent et qui font actuellement l’objet de recherches sérieuses:

-.L’homme au QI de 130 sans cerveau.

– L’étude de la psychokinèse chez les poussins,

– etc.

Tous ces acquis scientifiques défi les modèles actuellement admis. A ce jour plus de 300 chercheurs de haut niveau (Prix Nobel, universitaires etc.) ont publié et signé « un manifeste post matérialiste » pour marquer les nouvelles limites atteintes par une science visionnaire et faire bouger les lignes.Quelques chercheurs se risquent à esquisser des modèles pour comprendre ces mondes inexplorés.

A titre indicatif, l’un d’entre eux, Emmanuel RANSFORD introduit une notion originale sur la composition de la matière, pour lui la matière à une double nature à la fois physique et psychique.C’est à dire que la matière est soumise à des lois physiques comme la force de gravité ou les forces électromagnétiques ou autres (nucléaire faible et forte) qui imposent un comportement déterminé.  Ce sont des lois déterministes, d’où le terme de partie « EXO causale » qui sous-entend, déterminé par une cause extérieure.

Quant à la nature psychique de la matière, cette dernière serait soumise à des lois non déterministes et aléatoires, ce qui pourrait expliquer la variabilité du comportement des particules, d’où le terme de partie « ENDO causale » qui sous-entend, liée par une cause intérieure non déterministe.

Pour Emmanuel RANSFORD cette matière dual (endo et exo causal) serait en quelque sorte porteuse, d’un contenu ou d’une dimension indicible. Ce contenu caché serait au cœur du vivant et dans cette hypothèse la consciente serait déjà présente en germe et en puissance dans toute particule élémentaire et toutes les particules serait autre chose qu’un simple bout de matière inerte. La conscience serait au cœur du réel comme un condensé d’informations. Cette partie endo causale ou psychique qui habite la matière échappe actuellement à toute explication mais de nombreuses manifestations ont déjà été étudiées. Par exemple cette théorie peut expliquer les nombres de cas de mémoires résiduelles observées après une transplantation d’organe. Des patients transplantés manifestent les traits de personnalité de leur donneur… Certains ont des cauchemars, revivent les derniers moments du donneur, d’autres disent avoir hérité de leurs goûts, de leurs dons. Cette altérité interroge et dérange.

Par exemple un patient greffé du cœur fait ce témoignage : 

Face à ces phénomènes assez singuliers, la communauté médicale rejette en bloc cette théorie sans pour autant l’avoir examinée. Pourtant, si ce phénomène de mémoire corporelle était validé par des études plus approfondies, alors c’est toute la conception du vivant qui serait à revisiter.Le suivi des greffes fait l’objet de multiples attentions car il semble occasionner des troubles psychiques nécessitant un suivi médical. On comprend alors que l’éventualité d’une mémoire cellulaire pourrait jeter un trouble et de ce fait le corps médical préfère ne pas entendre parler de cette hypothèse.

Par exemple dans le cas des xénogreffes, imaginez une greffe de cœur issu d’un babouin ou d’un porc génétiquement modifié ?

Pour l’auteur, s’il y a un message à retenir c’est celui-ci : nous sommes beaucoup plus que ce que nous pensons être. Notre corps, chacune de nos cellules, de nos atomes possède sa propre conscience, sa propre intelligence, avec laquelle nous pouvons entrer en contact pour augmenter notre vivance.

Mais quel est l’intérêt de ces travaux in fine ?

Avec ces travaux, commence à émerger une spiritualité laïque, débarrassée des préjugés, des dogmes et de l’ignorance. Avec ces travaux les frontières de l’irrationnel sont repoussées aux confins des savoirs.

Avec cette science post matérialiste naissante, un nouveau modèle peut progressivement s’imposer dans les esprits. Par exemple il n’est pas inconcevable de voir des valeurs nouvelles émerger et réaliser que la coopération est bien plus gratifiante que la compétition, que l’altruisme est porteur de bonheur, que la générosité donne du sens, etc.

Après avoir admis que, génétiquement nous avions des racines communes moins diversifiées que prévu, voilà que la science nous apprend que nous sommes tous issus d’une même énergie et que nous allons tous boire à la même source.

Cette conscience n’est pas une cause ni une finalité elle est ce qui irrigue notre monde.

Cette science post matérialiste nous indique que nous sommes UN, littéralement unis malgré le fait que nous semblions être séparés. Nous faisons partie de ce monde et nous ne sommes pas des observateurs passifs. Nous créons le monde, chacun de nous à un degré minuscule mais collectivement cela prend une ampleur considérable.Le monde est une construction de la conscience humaine.

Peut-être une utopie ?

Afin de prendre un peu de hauteur et de distance, il est intéressant de rappeler qu’il existe toujours un décalage important entre les avancées de la physique et ceux des sciences humaines ainsi par exemple quand Newton (1643-1717) formule pour la première fois la loi universelle de la gravitation, la médecine de Louis XIV (1638-1715) ne connait pas encore la fonction du cœur et la circulation du sang. A la fin de son règne, avec la découverte de William Harvey, tout le dogme humoral d’Hippocrate est remis en cause. Dans toute l’Europe, partisans et adversaires vont s’affronter opposant les « circulateurs », adeptes des opinions de Harvey, et les « anti-circulateurs » A la lueur de cet exemple, rien de nouveau sous le soleil, et de nombreux autre exemple montrent que l’histoire bégaie. Ce soir j’ai voulu vous faire partager mes intuitions avec quelques travaux significatifs qui préfigurent à mes yeux les coulisses d’un monde en devenir.

Pour ma part comme franc-maçon il me parait important de rapprocher la science de la métaphysique dans une même quête. (Pensée déjà développée par un des pères de la physique quantique, Heisenberg).

L’homme à de nombreuses dimensions qui échappent à son entendement.

Aujourd’hui l’humanité sort de l’Age de raison et doit passer à l’Age adulte et abandonner ses béquilles idéologiques que sont les religions et autres idéologies assassines.Combien de fois des histoires mythiques ou réelles ont-elles été utilisées, embellies, falsifiées et resservies pour justifier un projet politique et économique.Il nous faut apprendre à utiliser la raison pour mieux cerner la part d’irrationnel qui est en nous.

Le vide n’est pas vide et n’est pas le néant, ni même le symbole d’un rien au sens de « absence de…», de même nous sommes issus de ce vide, riche en potentialités, qu’il nous faut découvrir et comprendre.Pour moi la science et la spiritualité sont une quête de la même vérité avec des outils différents mais avec un ennemi commun : « l’ignorance ».

Nous sommes ce que nous pensons et tout notre univers mental va conditionner notre rapport au monde. Ces pensées sont en interaction avec cette conscience qui souvent nous échappe comme une présence invisible.

Avec la connaissance engendrée par la découverte de ces territoires encore peu exploré on peut imaginer que les hommes seront un peu plus éclairés, moins ignorants, moins aveuglés par les fausses certitudes et les préjugés.

La loge, espace de liberté et de fraternité, est à l’image de ce microcosme ou tout est en potentialité. A nous de les réveiller.

Au milieu du 20

e

siècle, Teilhard de Chardin en grand visionnaire posait déjà la problématique de l’homme nouveau et il concluait par cette célèbre citation :

. Il n’est pas interdit de rêver et d’espérer, de voir l’avènement d’une humanité plus fraternelle et plus éclairée.

J’ai dit.

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