top of page

Jean-Baptiste Willermoz : qui est-ce ?

  • GLTI
  • 26 nov. 2019
  • 2 min de lecture

Jean-Baptiste Willermoz

: qui est-ce ?

Fondateur du Rite Ecossais Rectifié

Né le 10 juillet 1730, lyonnais d’origine, Jean-Baptiste Willermoz fait ses premiers pas en Franc-Maçonnerie en 1750 probablement dans la Loge des «  ». A vingt-deux ans, il en devient Vénérable Maître. Ses recherches s’orientent vers l’essence de la Maçonnerie «  »

Mais le sens se dérobe et il lève le pied, tout en demeurant convaincu que cet Ordre est détenteur d’un secret.

Au printemps 1767, sa curiosité est attisée, quand Jean-Jacques Bacon de la Chevalerie lui parle de l’«  qui vient d’installer à Versailles son «  ».

Son chef de file, Martinès de Pasqually, détenteur d’une science incomparable en matière initiatique, confère de véritables « ordinations ». Jean-Baptiste Willermoz établit le contact. Sa démarche est couronnée de succès, il est initié en 1767. Un an plus tard, en mai 1768, il est reçu , ce degré lui donne l’autorité d’ouvrir, à Lyon, un Temple Coën.

Quatre ans se déroulent sans anicroche. Puis, coup de théâtre, le 5 mai 1772, Martinez de Pasqually, s’embarque pour Saint Domingue, afin d’y régler des affaires personnelles mais il décède en septembre 1774.

Désorienté par le départ de Martinès, inquiet du conflit qui fait rage entre les grades écossais, Jean-Baptiste Willermoz écrit au baron von Hund, en Allemagne, le 18 décembre 1772, pour demander un rattachement à la Von Hund diligente le baron von Weiler, qui installe en juillet 1774, de laà Lyon. Avec douze autres membres de la Loge «   nouvellement créée, Jean-Baptiste Willermoz est reçu Chevalier, sous le nom d’ (Chevalier Baptiste du désert). Il a pour blason un ermite portant une lance sur l’épaule avec la devise «  »,

C’est vers cette période que Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803), secrétaire de Martinès de Pasqually, désormais seul à Bordeaux, décide de se rendre à Lyon, où il va demeurer jusqu’en avril 1776.

Durant son séjour, il élabore avec Jean-Baptiste Willermoz et Jean-Jacques du Roy d’Hauterive, les « », destinées aux  pour approfondir le écrit par Martinès de Pasqually. La doctrine va être adaptée pour la faire « coller » avec l’initiation chrétienne que Jean-Baptiste Willermoz souhaite réaliser.

Les conditions sont réunies pour l’émergence du , qui prendra forme lors du Convent des Gaules, en novembre 1778, à Lyon.

Puis des dissensions éclatent au sein de la . Jean-Baptiste Willermoz organise en juillet 1782 le Convent de Wilhelmsbad et crée le . Il défend le courant Martinisme mais, il n’est pas suivi dans cette démarche.

1789 arrive avec son lot de désastres. Recherché, Jean-Baptiste Willermoz part se réfugier chez son frère dans l’Ain, emportant avec lui ses archives maçonniques. La révolution finit par s’apaiser et le 1er juin 1800, il est nommé conseiller général du département du Rhône, poste qu’il occupe pendant 15 ans. En 1804, c’est la reprise des travaux des . Il meurt le 29 mai 1824, à l’âge de 94 ans, son corps est inhumé au cimetière de Loyasse à Lyon.

Commentaires


Abonnez-vous à notre newsletter

Merci pour votre envoi !

FEDERATION G.L.T.I.
GRANDE LOGE TRADITIONNELLE INITIATIQUE

BP 5555

69247 Lyon Cedex 05

© 2025 by GLTI - GRANDE LOGE TRADITIONNELLE INITIATIQUE. - Mentions légales

bottom of page