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L’Afrique des présidents Francs-maçons

  • GLTI
  • 2 sept. 2024
  • 1 min de lecture

L’Afrique des présidents Francs-maçons

La Franc-maçonnerie a fait une percée significative en Afrique francophone où elle a été introduite en 1781 par le Grand Orient de France à Saint-Louis, ville située à 260 au nord de Dakar, à l’époque capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF).

Outre le GODF, d’autres Obédiences sont présentes sur ce continent : la Grande Loge Nationale Française (GLNF) et la Grande Loge de France (GLF). Le grand artisan de l’expansion coloniale française, Jules Ferry, était Franc-maçon. Comme le furent le député sénégalais Blaise Diagne qui siégeait au Parlement français, au milieu du siècle passé et le gouverneur guyanais, Félix Eboué, qui rallia le Tchad à la France libre, lors de la seconde guerre mondiale.

La plupart des Obédiences participent aux Rencontres Humanistes et Fraternelles Africaines et Malgaches (REHFAM) qui, chaque année depuis 1992, se réunissent, dans une capitale africaine.

Nombreuses sont les personnalités africaines qui font ou ont fait partie de la Franc-maçonnerie : Nelson Mandela – Afrique du Sud, Idriss Deby – Tchad, Denis Sassou Nguesso – Congo (Brazzaville), Mamadou Tandja – Niger, Gnassingbé Eyadéma – Togo, Paul Biya – Cameroun, Blaise Compaoré – Burkina Faso, Omar Bongo – Gabon…

Au Sénégal, on trouve des Francs-maçons dans les sphères du pouvoir malgré l’hostilité d’une frange intégriste islamiste.

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